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| Le demi de mêlée de Clermont Baptiste Jauneau (centre) lors de la 14e journée de Top 14 à Vannes, le 5 janvier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Battus à domicile par Montpellier (18-22), la semaine dernière, les Auvergnats devaient impérativement réagir chez la lanterne rouge pour rester dans le bon wagon. Mais Vannes, étrillé par Pau (48-24), un concurrent direct pour la montée, était, lui déjà dos au mur.
Adeptes des débuts de matches tonitruants, les Bretons ont été aidés par l'indiscipline de Clermont qui s'est retrouvé en infériorité numérique dès la 4e minute avec un carton jaune pour le flanker Killian Tixeront.
Vannes a réussi à en profiter après une très belle combinaison qui a vu Maxime Lafarge allonger la passe pour trouver Romaric Camou le long de la ligne, avant de transformer (7-0, 11e). Mais la machine clermontoise et notamment son paquet d'avants a fini par entrer dans le match et mettre Vannes sous l'éteignoir.
Sans un excès d'individualisme d'Alivereti Raka, qui a gâché un trois contre un, Clermont aurait pu revenir au score dès la 29e minute. Les Morbihanais ont fini par craquer après une série de percussions près de la ligne qu'a finalement franchie le pilier Régis Montagne (7-7, 34e).
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| Le pilier vannetais Simon Bourgeois (avec le ballon) au contact du demi de mêlée de Clermont Baptiste Jauneau, lors de la 14e journée de Top 14, à Vannes le 5 janvier. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Lafarge et Anthony Belleau, tous deux irréprochables dans leurs tentatives au pied, se sont rendu coup pour coup mais c'est le dernier qui a permis à son équipe de virer en tête à la sirène (13-10).
Au retour des vestiaires, Vannes a butté sur une défense imperméable de Clermont et si Lafarge, de deux nouvelles pénalités, a remis les Bretons devant, (16-13, 52e), l'avantage a été de courte durée.
Sur l'une des très rares actions d'envergure de Clermont, Thibaud Lanen a magnifiquement volleyé une passe pour Irae Simone qui a croisé pour Alex Newsome pour l'essai de la gagne (20-16, 54e).
Lafarge a bien rapproché les siens à une longueurs (20-19, 67e) mais Vannes regrettera les nombreux ballons perdus ou tombés dans les 22 mètres adverses, à l'image de la dernière munition relâchée par Francis Saili, à la 79e à 12 mètres de la ligne face aux poteaux.
Comme trop souvent cette année, Vannes aura été son propre bourreau et la réception du Stade français, le 25 janvier, sera véritablement déjà le match de la dernière chance s'ils ne veulent pas retrouver la Pro D2 un an après l'avoir quittée.
AFP/VNA/CVN
