>>La livre britannique tombe à un plus bas en 31 ans face au dollar
La Première ministre britannique Theresa May, le 21 octobre à Bruxelles. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il parle d’un +Brexit dur+ vers lequel le gouvernement voudrait emmener le pays. Je ne vois aucun signe en ce sens", a-t-elle déclaré devant la Chambre des communes en réponse à un député de l’opposition travailliste.
"Ce très cher monsieur semble croire que (...) soit vous êtes en mesure de contrôler l’immigration, soit vous pouvez prétendre à un accord commercial correct. Ce n’est pas le cas", a-t-elle ajouté, se faisant fort d’"obtenir un accord commercial avantageux en même temps qu’un contrôle de l’immigration".
Pour autant, l’UE fait de la libre circulation des personnes une condition sine qua non à l’accès à son marché unique. Et les milieux d’affaires britanniques, notamment le puissant secteur financier, s’inquiètent à l’idée de perdre leur accès libre à un marché de quelque 500 millions de personnes.
Jeudi dernier 20 octobre, le président français François Hollande a averti Mme May qu’elle devait s’attendre à une "négociation dure" si elle insistait sur un Brexit "dur", quatre mois après le référendum du 23 juin qui a vu 52% des Britanniques se prononcer pour une sortie de leur pays de l’UE.
Theresa May avait provoqué des froncements de sourcils auprès des 27 en insistant sur l’idée d’appliquer un contrôle de l’immigration des citoyens de l’UE, s’orientant ainsi vers un Brexit "dur", sans concession.
AFP/VNA/CVN