>>L'Iran veut récupérer sa part du marché du brut d'avant les sanctions
>>L'Iran augmente sa production de pétrole avec la fin des sanctions
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| Plate-forme pétrolière iranienne, dans le Golfe persique. |
| Photo : Reuters/VNA/CVN |
S'exprimant sur la rencontre entre des dirigeants russes et saoudiens du domaine de l'énergie, M. Zanganeh a déclaré qu'il "espérait que les deux parties parviendraient à un accord, et que les pays non-membres de l'OPEP et la Russie travailleraient de concert avec les membres de l'organisation".
"Nous espérons que la Russie et les pays non-membres de l'OPEP parviendront à un accord vis-à-vis de la décision prise par l'organisation de réduire sa production de pétrole", a-t-il affirmé en marge d'un séminaire sur l'énergie à Téhéran, se référant à une mesure décidée au cours d'une précédente réunion en Algérie.
Interrogé sur l'éventuelle participation de la Russie à la réunion des membres de l'OPEP le 30 novembre à Vienne, M. Zanganeh a indiqué que "la session ordinaire de l'OPEP organisée en novembre réunira les ministres du Pétrole et de l'Énergie faisant partie du secrétariat permanent de l'organisation. La Russie ne prendra pas part à cette rencontre".
Le 3 octobre, le président iranien Hassan Rohani a estimé que l'OPEP devait "négocier sérieusement" avec les producteurs non-membres de l'organisation, afin de travailler à faire remonter et à stabiliser les prix du pétrole sur les marchés internationaux.
"Au cours de la réunion de l'OPEP de novembre, tout le monde devra faire un effort pour que le comité des experts puisse prendre des décisions susceptibles d'ouvrir la voie à une augmentation globale des prix du pétrole", a dit le président iranien au cours d'une conversation téléphonique avec le président vénézuélien, Nicolas Maduro.
En septembre, les membres de l'OPEP ont convenu pendant une réunion de crise en Algérie de réduire leur production de pétrole brut de 750 000 barils par jour, afin de faire remonter les prix du brut.