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| La Première ministre britannique Theresa May s'exprime au Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le 25 janvier 2017. |
| Photo : EPA/VNA/CVN |
Theresa May a indiqué que son pays œuvrerait à faire progresser les discussions à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), cherchant à amener de nouveaux partenaires autour de la table et à conclure de nouveaux accords bilatéraux avec des pays autour du monde dès qu'il quittera l'Union européenne en 2019.
La Première ministre a dit espérer avoir transmis un message clair, à savoir que le Royaume-Uni allait devenir l'un des meilleurs endroits au monde pour y créer et faire croître des affaires.
Les avantages qu'offre le libre-échange ne sont pas partagés par tout le monde, mais ça ne veut pas dire qu'il faudrait lui tourner le dos ou à tout système basé sur des règles internationales.
En revanche, des efforts doivent être faits pour s'assurer qu'une économie mondialisée fonctionne pour tout le monde, a-t-elle poursuivi. "Très souvent, notre rhétorique défendant le libre-échange, ici à Davos, ne correspond pas à nos actes", a déploré Mme May. Davantage d'efforts devraient être faits en ce sens par l'ensemble de la communauté internationale, a-t-elle ajouté en estimant que l'OMC a besoin d'aller plus loin dans ses réformes pour garantir que les règles soient en phase avec le rythme de développement de l'économie mondiale.
La Première ministre britannique a par ailleurs lancé un appel en faveur des technologies et insisté sur le fait que la clé, c'est de créer un partenariat entre le pouvoir politique et l'entreprise afin de saisir les opportunités offertes par les technologies et de créer des emplois de qualité bien rémunérés à travers le monde.
C'est la raison pour laquelle, a-t-elle expliqué, le Royaume-Uni a placé le développement d'une stratégie industrielle moderne au coeur de son programme de gouvernement.