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Les changements compliquent également la tâche de la Première ministre Theresa May sur le plan national, relève l'étude. Si les poids lourds comme le chef de la diplomatie Boris Johnson ont réchappé à trois remaniements en deux ans, le dernier en date remontant à début janvier, 85 ministres ou secrétaires d'État sur 122 sont nouveaux dans leurs fonctions depuis les élections générales de juin 2017. Les conservateurs menés par Mme May avaient alors perdu leur majorité absolue au Parlement. "Les turbulences politiques et le turnover ministériel - en particulier au niveau des secrétaires d'État - ont perturbé les préparatifs du gouvernement pour le Brexit, sa capacité à faire passer des lois essentielles et sa capacité à répondre à des défis urgents concernant les services publics", écrit l'IFG.
Seuls le ministre du Brexit, David Davis, et l'un des quatre secrétaires d'État sont restés en place au ministère chargé de la sortie de l'UE depuis sa création en juillet 2016, après le référendum sur l'appartenance européenne.
Le ministère de la Justice ainsi que celui du Travail et des Retraites en sont chacun à leur 3e titulaire depuis juillet 2016 et l'arrivée au pouvoir de Theresa May après le référendum du 23 juin ayant décidé le Brexit. "Le Brexit exige à juste titre d'importants efforts", a commenté le directeur de l'IFG, Bronwen Maddox. "Mais le gouvernement s'est aussi engagé auprès des électeurs sur les services publics, la productivité, la mobilité sociale et des projets majeurs. S'il échoue à satisfaire leurs attentes, il risque d'affaiblir encore plus la confiance dans le gouvernement", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN