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L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura (droite) et le représentant syrien, Bashar Jaafari, le 25 janvier à Vienne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Comme pendant les précédents cycles de négociations, représentants gouvernementaux et délégués de l'opposition se sont entretenu séparément avec l'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui chapeaute le processus.
Les huit précédents cycles des négociations dites de Genève - engagées en 2015 sous l'égide de l'ONU - se sont soldés par un échec, les deux parties ayant refusé de se parler directement.
"Nous sommes engagés pour un Syrie libre, démocratique, pour un pays sûr où les gens puissent revenir chez eux", a souligné jeudi 25 janvier à Vienne Yahya al-Aridi, le porte-parole du Comité des négociations syriennes (CNS, opposition).
M. de Mistura a reconnu que les pourparlers viennois intervenaient dans une phase "très critique" du conflit, à un moment où plusieurs offensives se déroulent sur le terrain.
"Taper du poing sur la table"
Évoquant une "situation de dégradation humanitaire considérable en Syrie", où le conflit a déjà fait plus de 340.000 morts depuis 2011, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a jugé que les pourparlers de Vienne constituaient le "dernier espoir de paix".
Dans ce contexte, la perspective du congrès de Sotchi peut paradoxalement apparaître comme le seul espoir de voir Damas faire des concessions dans le cadre des discussions de l'ONU, selon des proches du dossier.
Le négociateur en chef du CNS, Nasr Hariri, a souligné que la participation de son mouvement à la rencontre de Sotchi dépendrait de l'issue des négociations viennoises.