>>Emmanuel Macron et Angela Merkel en vedette à Davos
Benjamin Netanyahu (gauche) et Emmanuel Macron, le 23 janvier à Paris, lors des commémorations de la rafle du Vel d’Hiv. |
À l'issue du discours qu'il doit prononcer au forum, M. Macron doit avoir à 19h30 un entretien avec le roi de Jordanie, alors qu'un voyage présidentiel est prévu en Jordanie et au Liban au printemps ou à l'été. Le président français envisage également de se rendre en Israël et en Palestine cette année.
"Tonalité très franche"
Juste après cet entretien, M. Macron doit rencontrer M. Netanyahu. En décembre, les deux dirigeants avaient déjeuné à l'Élysée et eu un aparté à la "tonalité très franche", selon l'entourage de M. Macron, qui avait invité son hôte à faire des "gestes courageux" envers les Palestiniens pour raviver le processus de paix après la défiance suscitée par la déclaration unilatérale des États-Unis sur Jérusalem.
Plus récemment, le 13 janvier, les deux hommes ont eu un entretien téléphonique lors duquel M. Macron a défendu le "nécessaire respect par toutes les parties" de l'accord sur le nucléaire iranien, que M. Netanyahu l'exhortait à "revoir".L'Élysée avait fait savoir le mois dernier que M. Macron entendait "s'engager pleinement" sur le dossier israélo-palestinien, qui reste "un foyer de tensions très vives qui a en plus des résonances fortes dans la société française", selon son entourage.En décembre, une visite du roi Abdallah à l'Élysée avait été l'occasion pour M. Macron de signaler la volonté de la France de "discuter avec les deux parties" israélienne et palestinienne, "auxquelles nous ne pouvons nous substituer pour construire la paix".
AFP/VNA/CVN