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Des hélicoptères de l'armée syrienne sur la base militaire de Dmeir au nord-est de Damas, le 8 avril 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
«Le 8 juin, les pilotes-instructeurs Riafagat Khabibouline et Evguéni Dolguine effectuaient une mission sur un hélicoptère syrien Mi-25 armé. Au même moment, à l'est de Palmyre, les combattants de l'organisation État islamique ont lancé une offensive», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué qui poursuit : «Après avoir épuisé ses munitions et sur le chemin du retour, l'hélicoptère a été pris sous le feu des terroristes et s'est écrasé sur le territoire contrôlé par la Syrie. L'équipage est mort».
Mi-juin, le ministère de la Défense avait déjà annoncé la mort de deux soldats russes en quelques jours. L'un avait été tué par l'explosion d'une voiture piégée alors qu'il protégeait un convoi humanitaire dans la région de Homs (Centre) et l'autre, blessé près d'Alep (Nord), était mort dans un hôpital militaire de Moscou.
Après plusieurs mois de frappes aériennes, le président russe Vladimir Poutine a annoncé en mars le retrait de la majeure partie de son contingent militaire de Syrie mais celui-ci continue d'y mener des frappes contre des cibles terroristes et en soutien aux forces de Bachar al-Assad.
Néanmoins, Vladimir Poutine et Barack Obama se sont déclarés prêts le 6 juillet «à intensifier leur coordination» militaire. Les États-Unis et la Russie sont les parrains du processus diplomatique dit de Vienne, du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) qui cherche, pour l'heure sans avancées notables, à convertir la fragile cessation des hostilités en Syrie en une trêve durable entre le régime syrien et les groupes d'opposition.