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Un membre de la SPLA-IO (Armée d'opposition de libération du peuple soudanais), le 25 avril 2016 à Juba. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Coups de feu, échanges de tirs nourris de nouveau près de la Maison de l'ONU. Continuent depuis environ 08h25" (05h25 GMT), a rapporté la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss) sur son compte Twitter.
Ces combats interviennent deux jours après des affrontements qui ont fait plus de 150 morts dans la ville, selon les ex-rebelles, à la veille du 5e anniversaire de l'indépendance du Soudan du Sud, dernier né des États de la planète.
Les Nations unies gèrent un camp de déplacés victimes de la guerre civile qui oppose depuis décembre 2013 les forces fidèles au président Salva Kiir et celles de son rival, le vice-président Riek Machar. Des soldats des deux camps sont stationnés près du camp de l'ONU.
Des habitants de la zone se sont réfugiés dans l'enceinte alors que l'ONU faisait état de tirs de mortiers, de lance-grenades et "d'armes lourdes".
Un porte-parole de M. Machar a rejeté la responsabilité de ces nouveaux combats sur les soldats gouvernementaux. "Nos forces ont été attaquées sur la base de Jebel", a déclaré James Gatdet Dak, affirmant que l'assaut avait été repoussé. "Nous espérons qu'il n'y aura pas d'escalade", a-t-il dit.
Aucun bilan de ces affrontements n'était disponible dans l'immédiat.
Les violences, les premières à Juba depuis la signature d'un accord de paix en août 2015 entre MM. Kiir et Machar, ont débuté jeudi 7 juillet avec un accrochage entre forces des deux camps qui a fait cinq morts parmi les soldats gouvernementaux.
Les affrontements avaient repris vendredi soir 8 juillet, faisant, "plus de 150 morts", selon un porte-parole de Riek Machar, Roman Nyarji. Ils s'étaient ensuite calmés à la suite d'un appel conjoint des deux rivaux.
Dans le cadre de l'accord de paix de l'an dernier, M. Machar est revenu, avec un fort contingent d'hommes armés, en avril à Juba où il a été réinstallé vice-président et a formé avec M. Kiir un gouvernement d'union nationale. Mais sur le terrain, les hostilités se poursuivent dans plusieurs régions.