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John Kerry (gauche) et Barack Obama (centre) lors d'une réunion avant le début du Sommet de l'OTAN, le 8 juillet à Varsovie. |
Le maintien d'une relation étroite entre l'UE, potentiellement affaiblie par la sortie du Royaume-Uni, et l'OTAN doit être réaffirmé vendredi matin 8 juillet à l'issue d'une rencontre, avant le début du sommet, entre le président Barack Obama, le président du Conseil européen Donald Tusk et celui de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
Du côté français, les effets du Brexit sont jugés de manière nuancée. Certes, la France et le Royaume-Uni incarnaient ensemble la très grande majorité de la capacité militaire de l'UE, reconnaît un diplomate français. Avec le Brexit, l'UE en perdra une partie, mais Londres constituait aussi un frein au développement de la défense européenne. Ainsi, selon le même responsable, "d'un côté l'UE perd une partie de son moteur, mais de l'autre elle perd une partie de son frein".
Pour les hôtes polonais du sommet, comme pour leurs voisins baltes, inquiets pour leur sécurité et l'offensive séparatiste en Ukraine, la décision attendue la plus importante concerne le déploiement de quatre bataillons multinationaux, de 600 à 1.000 soldats chacun, en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne.
La Grande-Bretagne, le Canada, l'Allemagne et les États-Unis devraient assurer le commandement de ces bataillons et fournir une bonne partie des troupes. Comme d'autres pays de l'OTAN, la France y participera en fournissant l'équivalent d'une compagnie (150 hommes).
AFP/VNA/CVN