Par ailleurs, 15 civils, dont sept enfants et trois femmes, ont été exécutés dans la province de Hassaka (Nord-Est) près de la ville de Ras al-Aïn par l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le groupe le plus radical en Syrie.
Autrefois alliés contre le régime de Bachar al-Assad, l'EIIL et les rebelles se livrent depuis des mois à une guerre sans merci dans le Nord et l'Est du pays où le groupe ultra-radical est accusé des pires atrocités et de volonté hégémonique.
Alep dévastée par les bombes larguées par l'armée syrienne, le 28 mai. |
À Alep, près d'une dizaine de quartiers situés notamment dans l'Est de la ville ont été bombardés par des hélicoptères militaires, selon l'OSDH.
Deux personnes sont ainsi mortes dans les raids sur le quartier rebelle al-Chaar.
Les bombardements ont fait au moins 58 morts dont 15 enfants et sept femmes mardi 27 mai et mercredi 28 mai, tandis que sept civils dont une femme ont péri lundi 26 mai.
Alep, ancienne capitale économique du pays, est divisée entre quartiers pro et anti-régime depuis l'été 2012.
Les quartiers rebelles de l'Est d'Alep sont la cible depuis la mi-décembre d'une offensive des forces du régime, avec des bombardements réguliers souvent menés par des hélicoptères larguant des barils d'explosifs qui ont fait plusieurs centaines de morts.
Ces bombardements ont fait l'objet de condamnations d'ONG internationales mais les militants accusent la communauté internationale de rester les bras croisés face à ce "massacre".
Le régime a avancé ces derniers mois sur le terrain grâce notamment à ses supplétifs et son puissant allié libanais le Hezbollah, s'emparant de la vieille ville de Homs (centre) qu'il a assiégé et bombardé pendant deux ans, réduisant rebelles et civils à la disette.
AFP/VNA/CVN