À Yarzé, à l'Est de Beyrouth, les rues conduisant à la chancellerie étaient envahies d'une foule immense, arborant des portraits de M. Assad et des drapeaux de la Syrie et du Hezbollah, le mouvement chiite libanais qui combat la rébellion aux côtés de l'armée syrienne.
Des milliers de personnes attendent de voter pour la présidentielle syrienne à Yarzé, à l'Est à Beyrouth, le 28 mai. |
En soirée, l'affluence était encore visible avec des files de voitures attendant à une dizaine de kilomètres de l'ambassade.
Tous exprimaient l'espoir de voir leur pays s'assagir après trois ans d'une guerre civile qui a fait plus de 162.000 morts et créé une gigantesque crise humanitaire.
"On veut que notre président reste pour nous protéger. Avec Dieu et Bachar, nous escomptons que la Syrie surmonte ces épreuves", assure Mayada, une réfugiée d'Alep de 31 ans, tenant ses jumeaux dans les bras.
"J'ai quitté ma ville pour le bien de mes enfants, mais j'y retournerai dès que la situation s'améliorera", ajoute-t-elle.
Dans l'enceinte de l'ambassade, sous un soleil de plomb, des réfugiés chichement vêtus et leurs enfants côtoient ouvriers en jeans ou femmes aisées en tenue de sport chic. Après le vote, certaines ont pris leur temps pour des "selfies" devant une voiture tout-terrain noire.
AFP/VNA/CVN