>>L'armée syrienne déjoue une attaque de l'EI dans la province de Deir Ezzor
Un combattant kurde au milieu des ruines le 27 janvier 2015 à Kobané |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la partie orientale de la ville, les rues désormais entièrement contrôlées par les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) ne sont plus qu'un amas de ruines et de bâtiments éventrés et déserts, témoins de la violence des affrontements et des bombardements aériens de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Les dégâts ont été moins sérieux dans les quartiers ouest de Kobané, où quelques rares civils ont été apercus dans les rues, ont constaté les journalistes de l'AFP lors d'une visite de la ville brièvement ouverte à la presse par les forces kurdes.
À plusieurs carrefours de la ville, des groupes de combattants kurdes en tenues mi-militaire, mi-civile, ont salué la présence des journalistes par des rafales de Kalachnikov tirées dans le ciel et en faisant le "V" de la victoire.
Le calme régnait dans toutes les parties de la ville visitées par l'équipe, largement désertées de tout habitant.
Depuis le début de l'offensive jihadiste sur Kobané et sa région à la mi-septembre, quelque 200.000 civils syriens, en grande majorité des Kurdes, ont traversé la frontière pour se réfugier en Turquie, à quelques kilomètres de là.