>>"Attaque chimique" : Damas et Moscou réfutent les accusations occidentales
>>Syrie : l'ONU cherche un compromis sur l'attaque chimique présumée
>>Attaque chimique présumée en Syrie : Poutine juge "inacceptable" d'accuser sans preuve
Des Syriens enterrent des victimes à Khan Cheikhoun, dans la région d'Idlib dans le Nord-Ouest de la Syrie, après une attaque chimique présumée, le 4 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ces chiffres vont probablement augmenter", précise l'UNICEF qui a déployé neuf ambulances et apporte son soutien à sept cliniques mobiles et hôpitaux de la région.
Ce bilan provisoire de l'agence onusienne fait état d'un nombre de blessés significativement plus élevé que ce qui avait été rapporté jusqu'ici.
Le dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme faisait état de 86 civils tués, dont 30 enfants et 160 blessés dans l'attaque qui a frappé tôt mardi matin 4 avril cette petite ville contrôlée par des rebelles et des jihadistes, dans la province d'Idleb (Nord-Ouest).
"On ne peut pas permettre de continuer à tuer des enfants en Syrie", a réagi le directeur régional de l'Unicef, Geert Cappelaere. "Toutes les parties au conflit et tous ceux qui ont de l'influence sur ces parties doivent immédiatement mettre fin à cette horreur".
AFP/VNA/CVN