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Lancement d'un missile tomahawk depuis l'USS Preble, le 29 septembre 2010. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au total, le commandement des forces américaines au Moyen-Orient compte au moins 35.000 militaires, selon une estimation citée par le centre d'études américain Heritage.
Navires lance-missiles
Contre le régime de Bachar al-Assad, les États-Unis peuvent compter sur les navires de la VIe flotte, basée à Naples (Italie), capables notamment de tirer des missiles Tomahawk sur des objectifs terrestres situés à plus de 1.000 kilomètres.
C'est une soixantaine de ces missiles qui ont frappé jeudi 6 avril la base aérienne de Shayrat sur ordre du président Donald Trump.
Les destroyers USS Porter et USS Ross, tous deux équipés de ces missiles de croisière, se trouvent en Méditerranée orientale, selon un responsable de la marine américaine.
En septembre 2014, les navires américains avaient tiré 47 missiles Tomahawk lors de la première nuit des frappes américaines contre le groupe État islamique (EI) dans le pays.
Le navire de transport amphibie USS Mesa Verde se trouve également en Méditerranée orientale.
Les navires de la Ve flotte basée à Bahreïn, dans le Golfe, renforcent en outre la présence militaire navale américaine au Moyen-Orient, dans le Golfe ou la Mer Rouge.
Le porte-avions George H. W. Bush se trouve actuellement dans le Golfe, en mission d'appui aux opérations contre le groupe EI.
Bases aériennes
Les États-Unis utilisent plusieurs bases aériennes au Moyen-Orient, dont la plus proche de la Syrie est celle d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, à une centaine de kilomètres de la frontière.
Ils utilisent également une base en Jordanie, et disposent de bases aériennes importantes au Koweït, au Qatar et dans les Émirats Arabes Unis.
Les États-Unis ont déployé dans la région la fine fleur de leur aviation, avions de combat F-15, F-16, F-22, avions ravitailleurs KC-135, avions radars Awacs ou bombardiers stratégiques B-52.
L'avion furtif F-22 Raptor a connu son baptême du feu en Syrie en septembre 2014. Extrêmement difficile à détecter, cet avion au prix unitaire astronomique de 360 millions de dollars est capable de voler à une vitesse dépassant Mach 2 et de larguer ses bombes guidées par laser à 25 kilomètres de sa cible.
Les drones Reaper et Predator sillonnent sans relâche le ciel d'Irak et de Syrie, surveillant la situation au sol, ou menant des attaques avec des
missiles Hellfire.
AFP/VNA/CVN