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Le président russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son homologue ouzbek Shavkat Mirziyoyev, au Kremlin, le 5 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au cours d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Poutine a jugé "inacceptable" la formulation "d'accusations non fondées contre qui que ce soit avant la mise en œuvre d'une enquête internationale impartiale et minutieuse", selon le communiqué.
Le président russe a qualifié l'attaque présumée d'"incident avec des armes chimiques".
Le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a dit jeudi 6 avril être sûr "à 100%" que le président syrien Bachar al-Assad avait ordonné directement l'attaque chimique présumée en Syrie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déjà accusé quelques heures plus tôt les Américains de ne pas disposer d'information "objective" sur ce qu'il a qualifié de "crime monstrueux", ne disposant pas d'accès à la zone de Khan Cheikhoun, petite ville de la province rebelle syrienne d'Idleb, où l'attaque chimique présumée a eu lieu mardi 4 avril.
Au moins 86 personnes, dont 30 enfants, ont été tuées lors d'un raid mené mardi 4 avril sur Khan Cheikhoun. Les médecins ont relevé tous les symptômes d'une attaque chimique : pupilles dilatées, convulsions, mousse sortant de la bouche.
Les Occidentaux ont mis en cause le régime de Bachar al-Assad, tandis que l'armée russe a affirmé que l'aviation syrienne avait frappé "près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste" qui abritait "un atelier de fabrication de bombes, avec des substances toxiques".
Le régime de Damas a démenti avoir utilisé "toute substance chimique ou toxique".
AFP/VNA/CVN