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Un convoi d'ambulances et de véhicules évacuant des blessés et des combattants kurdes quitte la ville de Ras al-Aïn, le 20 octobre en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président Recep Tayyip Erdogan ne cesse de réclamer une zone de 444 km de longueur en territoire syrien, mais la première phase de ce projet ne devrait couvrir que le quart de cette distance environ.
Le plan initial d'Ankara semble avoir été contrecarré dans certains secteurs par le déploiement de l'armée syrienne, appelée à la rescousse par les Kurdes.
Des sources militaires turques ont fait savoir que la mise en place d'une zone limitée à 120 km "dans un premier temps" commencerait dès mardi soir 22 octobre, si le retrait des forces kurdes des YPG était achevé conformément à un accord turco-américain conclu la semaine dernière.
Ankara a déclenché le 9 octobre une offensive dans le Nord-Est de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe qu'elle qualifie de "terroriste" mais qui est soutenu par les pays occidentaux contre l'organisation État islamique (EI).
Cette opération est suspendue depuis jeudi 17 octobre à la faveur d'une fragile trêve négociée entre Turcs et Américains, qui avaient déclaré qu'elle durerait "120 heures".
Elle a commencé jeudi 17 octobre à 22h00 (heure turque) (...) et finira donc mardi 22 octobre à 22h00 (19h00 GMT), ont précisé les sources militaires turques. "Lorsque les 120 heures se seront écoulées, s'il reste des terroristes, nous les neutraliserons".
AFP/VNA/CVN