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La météorite du Mont-Dieu exposée à l'Institut royal des sciences naturelles de Bruxelles en février 2007. |
Troisième plus grosse météorite conservée en France, la météorite du Mont-Dieu qui s’est écrasée sur Terre à la fin du XIXe siècle, est mise sur le marché pour la première fois par son inventeur, Jean-Luc Billard, un orpailleur ardennais.
Découverte grâce à un détecteur de métaux à 70cm de la surface du sol, cet objet céleste composé de fer, de nickel et de sulfure, est estimé entre 80.000 et 120.000 euros, selon les experts.
Au terme d'une procédure judiciaire de quatre ans qui a fait jurisprudence, la propriété exclusive de la météorite a été attribuée à son découvreur par le Tribunal de grande instance de Charleville-Mézières considérant que l'objet céleste était un "bien sans maître".
Propriétaire du terrain, l'État revendiquait la météorite en estimant qu'"il n’y a pas découverte par le pur effet du hasard lorsqu’on recherche avec un détecteur de métaux". Depuis, la météorite du Mont-Dieu était exposée au Planétarium de Belfort.
Autre objet extra-terrestre d'exception, un fragment de 157kg de la météorite lunaire de Saint-Aubin avec sa croûte de fusion, découverte en 1968 par un agriculteur dans l'Aube, est estimé entre 30.000 et 50.000 euros.
Les passionnés pourront aussi se disputer un rare exemplaire original du dossier de presse de la mission Apollo 11 (2.000 euros en estimation haute), ainsi que des photographies de la NASA et des objets scientifiques.
La maison de ventes Lucien Paris qui organise cette vente, propose une exposition en libre accès samedi 19 et dimanche 20 octobre, à l'hôtel Drouot.