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Un garçon brandit le drapeau syrien tandis que passe derrière lui un convoi humanitaire en direction de Deir Ezzor. |
"Nous n'avons pas touché le convoi lui-même en raison de la présence de civils, mais une quarantaine de fourgonnettes conduites par des jihadistes qui tentaient de le rejoindre", a indiqué le responsable américain au cours d'une téléconférence au Pentagone, sans préciser combien de combattants de l'EI bloqués dans le convoi avaient été touchés."Nous avons visé les combattants de l'EI et les combattants qui tentaient de fuir par petits groupes", a expliqué le colonel Dillon.
"Dès qu'ils s'éloignent suffisamment des bus nous leur tirons dessus et nous continuerons à le faire tant que nous pourrons leur tirer dessus sans toucher les civils qui font partie du convoi", a-t-il précisé.
Le convoi en question, est composé de "combattants de l'EI et leurs familles", est bloqué dans la région de Deir Ezzor depuis le 29 août.Il était initialement composé de 17 véhicules transportant 300 combattants de l'EI et autant de membres de leurs familles. Ils avaient été chassés de la frontière libano-syrienne, à la suite d'un accord entre l'EI et le Hezbollah libanais (considéré comme une "organisation terroriste" par les États-Unis), qui a mis fin à une semaine de combats et devait permettre leur transfert par bus vers la ville de Boukamal contrôlée par l'EI et située dans Deir Ezzor, dernière province de Syrie aux mains de l'organisation terroriste.
La coalition a bloqué ce convoi juste avant son arrivée à la frontière irakienne en bombardant la route et un pont.
APS/VNA/CVN