Succès extraordinaire et nouveaux défis dans l’import-export

La valeur des importations et exportations du pays devrait atteindre 200 milliards de dollars cette année. Ce qui est plus important, c'est que le rythme de croissance des exportations est plus élevé que celui des importations.

L'import-export est l'un des premiers secteurs de l'économie nationale en 2011. Le rythme de croissance des exportations est plus élevé que celui des importations. Pourtant, des nouveaux défis sont attendus en 2012.

Entre janvier et novembre, le pays a réalisé un chiffre d'affaires à l'import-export de 183,5 milliards de dollars, soit une croissance de 30,4% en glissement annuel, selon le Département général des statistiques du ministère de l'Industrie et du Commerce. Les exportations ont dépassé 87 milliards de dollars, représentant une progression de 35% et un dépassement de 10% du plan annuel. Les importations excédentaires ont été ramenées à 10,1%, le niveau le plus faible depuis 2002. Selon les prévisions, le chiffre d'affaires à l'exportation de cette année atteindra 95 milliards de dollars, soit un nouveau record de 23 milliards de dollars par rapport à celui de 2010. Les importations atteindront 105 milliards de dollars, et l'excédent de celle-ci, dix milliards soit 10,5% du chiffre d'affaires à l'exportation, à rapporter à l'objectif de 18% fixé par l'Assemblée nationale... Suivant les estimations du ministère de l'Industrie et du Commerce, l'import-export national est estimée atteindre 200 milliards de dollars en 2011, représentant 172% du Produit intérieur brut, au lieu de 154,4% l'année dernière. Une progression qui exprime une plus profonde intégration de l'économie nationale à celle mondiale.

Des difficultés pour 2012

Actuellement, 20 produits ont dégagé un chiffre d'affaires à l'exportation de plus d'un milliard de dollars et 11 ont dépassé deux milliards de dollars. En particulier, quatre produits ont atteint quatre milliards de dollars : textile et habillement, pétrole brut, chaussures, produits aquatiques, téléphones et accessoires.

Selon le vice-ministre de l'Industrie et du Commerce Nguyên Câm Tu, le rythme des exportations est stable et sera maintenu dans les temps à venir. Pourtant, les experts ont averti d'une possible hausse des procès anti-dumping contre les produits vietnamiens lancés par les entreprises étrangères suite à la croissance de leur exportation.

Par ailleurs, les produits du textile et de l'habillement pourraient subir l'incidence des politiques de rigueur monétaire des États-Unis et de la crise des dettes souveraines en Europe. Par ailleurs, les chaussures et produits en cuir originaires du Vietnam font l'objet d'un contrôle d'un an par l'Union européenne qui implique l'absence de toute nouvelle enquête pour l'application d'une nouvelle taxe anti-dumping en cas de constat d'une augmentation du volume de leur exportation et d'une baisse concomitante de leur prix durant une période étendue...

Le riz aussi, un des produits d'exportation majeurs du Vietnam, connaît des difficultés en raison d'une absence de commandes et d'une sévère concurrence des autres exportateurs, a déclaré Pham Van Bay, vice-président de l'Association des vivres du Vietnam.

Pour mieux relever ces défis, le ministère de l'Industrie et du Commerce privilégie le renforcement de la promotion en coopération étroite avec les autres ministères et services, selon le ministre Vu Huy Hoàng. Quant au vice-ministre Nguyên Câm Tu, il insiste sur la nécessité pour les entreprises domestiques d'exploiter les potentiels du commerce avec les pays frontalier du Vietnam tels la Chine, le Laos et le Cambodge.

Thê Linh/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top