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L'Américaine Julie Ertz (centre) face à trois Espagnoles lors de la rencontre Etats-Unis-Espagne à Harrison (États-Unis) le 8 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans l'autre match du jour, les Anglaises ont battu le Japon (1-0), grâce à un but d'Ellen White à la 83e minute.
Après celui remporté face à l'Angleterre jeudi 5 mars (2-0), ce deuxième succès met les États-Unis dans une position idéale pour s'adjuger ce tournoi amical. Le pays-hôte compte 6 points, et devance l'Espagne (2e) et l'Angleterre (3e), 3 points chacun. Le Japon reste à 0.
Face à une équipe espagnole très technique, qu'elles retrouvaient après leur 8e de finale du Mondial-2019 en France, les Américaines ont dû se montrer patientes.
La star de l'équipe Megan Rapinoe, titulaire après avoir débuté sur le banc trois jours plus tôt face aux Anglaises, a notamment vu sa tentative repoussée in extremis (32e) par la gardienne Sandra Panos, qui a encore été décisive en stoppant un tir puissant de Samantha Mewis à l'heure de jeu.
Mais l'Espagnole n'a pu qu'effleurer le ballon sur le coup de tête de Julie Ertz, à la réception d'un coup franc de Christen Press, qui a libéré les 26.500 spectateurs de la Red Bull Arena.
Cette victoire, la 30e consécutive de l'équipe américaine, survient un an jour pour jour après le procès intenté par 28 joueuses contre leur fédération pour discrimination dans les salaires et conditions de travail.
Samedi 7 mars, le président de USA Soccer Carlos Cordeiro a publié une lettre ouverte dans laquelle il a déclaré que les responsables de la fédération "croyaient fermement" avoir répondu aux préoccupations des femmes en assurant une "rémunération identique" aux équipes féminine et masculine pour leurs matches.
Alors que le procès est prévu pour mai, il a déclaré que les 66 millions d'USD réclamés par les joueuses constituaient la différence des dotations de la FIFA pour les Coupes du monde masculine et féminine. Une somme que sa fédération ne peut pas, selon lui, rassembler.
Molly Levinson, porte-parole des joueuses, s'est empressée de réfuter les affirmations de Cordeiro, affirmant que la fédération "n'avait pas et n'a jamais offert un salaire égal aux joueuses".