Sept cent chefs d'entreprise en mobylettes bleues à Paris pour la 3e édition des "Meules bleues", le 11 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La "plus belle avenue du monde" a pris une teinte bleue le temps que défilent dimanche 11 septembre ces centaines de chefs d'entreprises juchés sur une vieille Motobécane, la fameuse "meule" des années 70, arborant une cape bleu roi et un casque rose bonbon.
"C'est un message anti-crise, anti-morosité. Le but c'est que les entrepreneurs et leurs salariés viennent montrer que ça va bien", a expliqué Dominique Ravon, l'un des organisateurs.
Le mouvement appelé "Meules bleues" est "asyndical, apolitique", il n'y a pas d'autre message que d'"arrêter la sinistrose", soutient-il.
Rémi Peraud, de la Banque populaire, participait au défilé sur un de ces deux-roues rappelant les 30 glorieuses : "C'est pour montrer que les chefs d'entreprise savent s'amuser et qu'on est pas obligé de taper sur l'économie, l'entreprise, les chefs d'entreprise, les salariés. On veut donner un élan positif".
Dans leur costume "un peu ridicule", les chefs d'entreprises veulent aussi "créer une cohésion dans leur propre entreprise", dont certains salariés seront présents sur le parcours pour les soutenir, explique M. Ravon.
"On n'a pas peur de la crise, on a de l'énergie. On veut montrer que les chefs sont soudés avec leurs salariés et c'est le meilleur moyen de dire merde à la morosité", s'exclame pour sa part une autre participante, Sandrine Guillaumont, membre de l'équipe Women's Dream Team.
Cet événement doit également permettre à "de nouveaux projets d'émerger entre" les entreprises participantes, assurent les organisateurs dans un communiqué.
Parmi les 700 chefs d'entreprises français il y avait également des représentants du Brésil, du Canada ou encore de l'Espagne.
Cette opération a lieu pour la troisième année, les deux précédentes avaient eu lieu en Vendée. En 2014 elle avait réuni 150 chefs d'entreprises et 400 en 2015, venant de toute la région ouest.
Dans 15 jours aura lieu en Vendée une fête commune avec les chefs d'entreprise et tous leurs salariés, selon M. Ravon.
AFP/VNA/CVN