Selon le porte-parole du ministère de l'Unification, Chun Hae-sung, Pyongyang a accepté la proposition de Séoul de reprendre les pourparlers sur les retrouvailles des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953).
De plus, la RPDC a informé la Corée du Sud de la remise en opération d'un réseau important de communication inter-coréenne, a indiqué le 25 août le ministère sud-coréen de l'Unification.
Pyongyang a suspendu la ligne téléphonique de la Croix-Rouge et une ligne de fax, un réseau de communication important entre les 2 gouvernements, en protestation contre la politique dure de la Corée du Sud sur les relations inter-coréennes.
"La partie du Nord nous a dit que le réseau avait redémarré ses opérations normales, ce que nous qualifions de normalisation de la communication entre les offices de la Croix-Rouge", a indiqué M. Chun lors d'un point de presse. "Nous avons effectué un appel ce matin, et un responsable de liaison de la RPDC a répondu", a précisé M. Chun.
Parallèlement, la RPDC continuera à appliquer sa politique mettant en priorité la défense ou Songun, en vue de construire une nation puissante, a déclaré lundi un haut responsable de la RPDC.
"Cette politique représente la dignité et la souveraineté du pays et de la nation, c'est la volonté inébranlable du parti pour construire une nation prospère", a déclaré le chef d'état-major de l'Armée populaire coréenne (KPA), Ri Yong Ho.
Sur le programme nucléaire, la RPDC a invité un envoyé spécial américain à se rendre à Pyongyang pour des discussions visant à mettre fin au différend, ont indiqué le 25 août des médias sud-coréens.
Le quotidien JoongAng Ilbo, citant des sources diplomatiques à Washington, a affirmé que Stephen Bosworth, représentant spécial chargé de la politique envers la RPDC, a accepté l'invitation et se rendra dans la capitale nord-coréenne le mois prochain. Selon JoongAng, Bosworth serait accompagné de Sung Kim, représentant américain pour les conversations à Six sur le désarmement nucléaire nord-coréen, auxquelles participent également la Corée du Sud, la Chine, le Japon et la Russie.
XINHUA-AFP/VNA/CVN