Les 2 explosions qui n'ont pas fait de victime ont visé 2 bâtiments publics dans le Nord et l'Ouest de la capitale.
"Nous devons adapter notre dispositif afin de réduire le nombre de ces attaques", a déclaré à des journalistes au parlement le vice-Premier ministre, Suthep Thaugsuban. Le gouvernement thaïlandais est toujours capable de maintenir l'ordre et la loi, et il n'est pas indispensable d'appliquer le décret de situation d'urgence dans la capitale Bangkok pour gérer la situation politique, a-t-il affirmé. Ces propos ont été tenus lors d'un rassemblement de masse, dans le contexte d'une série de violentes attaques, incluant 2 explosions séparées intervenues mercredi soir, a rapporté le National News Bureau of Thailand (NNT), placée sous tutelle du département des Relations publiques.
"Des informations émanant des services de renseignements indiquent qu'ils (les manifestants) veulent créer une agitation afin de montrer que le gouvernement est incapable de contrôler la situation", a-t-il ajouté.
Le gouvernement thaïlandais avait déjà annoncé le 22 mars que les militaires gradés en faction dans des lieux stratégiques seraient dorénavant armés, durcissant ainsi le ton face aux "chemises rouges", les partisans de l'ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra.
AFP-XINHUA/VNA/CVN