"Nous pensons que les discussions sur un accord de sécurité européenne doivent avoir lieu dans une enceinte indépendante, et non dans le cadre de l'OSCE" (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko.
"Les États et les principales organisations internationales oeuvrant pour la sécurité dans l'espace euratlantique pourraient participer à cette discussion", a-t-il détaillé lors de son point de presse hebdomadaire.
Moscou estime opportun d'organiser une rencontre au sommet des dirigeants de l'Union européenne, de l'OTAN, de la CEI (ex-URSS moins les États baltes et la Géorgie), de l'Organisation du Traité de sécurité collective (ODKB) et de l'OSCE, a-t-il ajouté.
"Nous proposons d'organiser en 2010 une rencontre des dirigeants de ces 5 organisations internationales actives dans l'espace euratlantique afin de voir quelles sont leurs stratégies et de coordonner les approches afin de constituer un espace uni de sécurité", a dit M. Nesterenko.
Un tel accord de sécurité devra un accord juridique contraignant, a encore estimé le porte-parole de la diplomatie russe.
L'ODKB, qui a signé le 14 juin un accord pour la mise en place d'une force commune de réaction rapide, comprend sept ex-républiques soviétiques : la Russie, le Belarus, l'Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.
AFP/VNA/CVN