Les États-Unis, l'Union européenne, la Russie, la Chine et le Japonnotamment ont condamné l'essai, mais "notre priorité est de convaincre Pyongyang de revenir aux négociations à Six", a déclaré à la presse la présidente de séance, la diplomate algérienne Taous Feroukhi.
Le 16 juin, le président américain Barack Obama a assuré son homologue sud-coréen Lee Myung-Bak de sa ferme détermination à dénucléariser de la péninsule coréenne. "Le président Lee et moi avons réaffirmé aujourd'hui notre engagement commun à obtenir une dénucléarisation totale de la péninsule coréenne. Nous avons réaffirmé le caractère durable de notre alliance et l'engagement de l'Amérique à assurer la défense de la République de Corée", autrement dit la Corée du Sud, a dit M. Obama au côté de M. Lee à la Maison Blanche. M. Obama s'est dit ensuite "plus que disposé" à reprendre les négociations avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) sur la dénucléarisation sur la péninsule coréenne.
M. Lee a pris ses fonctions en 2008 en rompant avec la politique de conciliation avec la RPDC menée par ses prédécesseurs en vue d'une réunification. Il a invoqué ensuite l'alliance entre le Sud et les États-Unis.
MM. Obama et Lee ont aussi discuté d'un important accord de libre-échange que Washington et Séoul avaient signé sous la présidence Bush et qui attend toujours d'être ratifié par le Congrès américain. M. Obama a dit vouloir résoudre les différends empêchant la ratification (bœuf, automobile), mais n'a pris aucun engagement ferme quant au moment où il soumettrait le texte au Congrès.
Hier, le porte-parole du gouvernement japonais a affirmé que la RPDC pourrait lancer un autre missile balistique, suite aux informations rapportées par la presse sud-coréenne sur le récent transport par Pyongyang d'un missile longue portée vers un site de lancement. "Le gouvernement (japonais) ne peut écarter la possibilité du lancement d'un autre missile balistique par la RPDC. Nous collectons des informations avec préoccupation", a déclaré le secrétaire général du Cabinet, Takeo Kawamura.
Le 16 juin, le numéro 2 du Pentagone a déclaré que les missiles de la RPDC pourraient atteindre le continent des États-Unis dans un avenir proche. Le secrétaire adjoint à la Défense, William Lynn, a affirmé au Sénat que les missiles de la RPDC pourraient atteindre les États-Unis dans 3 ans si la RPDC continuait à accélérer son développement d'armes.
XINHUA-AFP/VNA/CVN