Il s’agira de la première banque de combustible nucléaire au monde, fournissant de l’uranium faiblement enrichi pour les réacteurs nucléaires civils, a indiqué l’agence.
Sergueï Kirijenko, directeur de Rosatom, et le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, doivent signer les accords nécessaires à la création de cette réserve de combustible nucléaire.
Malgré l’opposition à ce programme de certains pays en développement, le Bureau des gouverneurs de l’AIEA a donné son feu vert à ce projet lors d’une conférence en novembre dernier. L’AIEA a expliqué que ce plan pourrait améliorer la supervision de la sécurité nucléaire et empêcher la prolifération de technologies et de matériels nucléaires destinés à un usage militaire. L’agence espère que cette mesure pourra encourager certains pays à abandonner l’enrichissement de leur propre uranium.
Selon des reportages antérieurs, la Russie doit établir avec le soutien de l’AIEA un centre nucléaire à Angarsk, près de la ville d’Irkutsk en Sibérie, pour produire du combustible nucléaire d’un niveau d’enrichissement adapté à un usage civil. Le prix de ce combustible nucléaire sera ensuite déterminé par les mécanismes normaux du marché.
Cette banque aidera des pays comme le Vietnam, l’Indonésie et les EAU, qui envisagent de construire leurs propres centrales nucléaires.
Par ailleurs, l’Iran pourrait être ajouté à cette liste, s’il abandonne ses plans d’enrichissement d’uranium ou les place véritablement sous le contrôle de l’AIEA.
XINHUA/VNA/CVN