>>Enquête à Paris sur des soupçons de corruption dans l'attribution des JO de Rio et Tokyo
>>L'épidémie de Zika "ne compromet pas" la tenue des JO
Le Comité Rio-2016 affirme toutefois qu'il s'agit d'une pure coïncidence avec la situation actuelle, soucieux de ne pas effrayer les visiteurs.
"L'idée a surgi en 2011, quand le Zika n'existait même pas, alors il n'y a aucun rapport avec l'actuel moment", souligne le Comité Rio-2016 dans un communiqué.
L'idée, à l'époque, a été de proposer au marché des centaines de produits licenciés avec la marque olympique et paralympique en vue des JO du 5 au 21 août à Rio de Janeiro : crayons, cahiers, linge de maison, protecteurs solaires et répulsifs entre autres.
Au total, 3.000 produits ont été licenciés dans 70 modalités différentes, comme l'hygiène personnelle, rappelle jeudi 3 mars le quotidien O Globo.
Le Comité et le gouvernement brésilien assurent que l'épidémie de Zika, ne compromet pas l'organisation des JO et une campagne mobilisant massivement l'armée pour aider la population à lutter contre Zika a été lancée récemment dans tout le pays.
Le virus Zika, transmis par le moustique Aedes aegypti, provoque des symptômes grippaux bénins (fièvre, maux de tête, courbatures). Mais il est aussi soupçonné, quand il touche une femme enceinte, d'entraîner une grave malformation congénitale du foetus, la microcéphalie (réduction du périmètre crânien, néfaste au développement intellectuel), et de déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré.
Quelque 641 nourrissons brésiliens atteints de microcéphalie et 139 bébés morts à cause de cette maladie ont déjà été enregistrés au Brésil depuis octobre 2015, a indiqué mardi 1er mars le ministère brésilien de la Santé.
Le Brésil est le pays le plus touché par l'épidémie, avec 1,5 million de personnes contaminées depuis octobre 2015.
AFP/VNA/CVN