Grèce
Réunion le 9 novembre à Bruxelles, sans compromis en vue sur le déblocage d'argent

La Grèce risque de devoir encore attendre avant de recevoir les 2 milliards d'euros promis par ses créanciers en échange de réformes, tant les divergences restent importantes sur certaines mesures douloureuses avant une réunion le 9 novembre de la zone euro.

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"Je ne crois pas qu'il y aura un feu vert lundi 9 novembre" pour le déboursement de cette tranche d'aide, qui dépend de la mise en œuvre d'une première série de réformes souvent douloureuses pour Athènes, a confié le 6 novembre une source européenne proche des discussions.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras au Parlement, le 16 octobre à Athènes.
Photo : AFP/VNA/CVN

Cette somme aurait déjà dû être versée en octobre, avant un autre versement prévu avant la fin de l'année d'un milliard d'euros sur les 86 milliards du plan d'aide décidé au cours de l'été.

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent l'après-midi du 9 novembre à Bruxelles pour leur réunion mensuelle où la Grèce risque une nouvelle fois d'occuper les débats.

Il y a encore quelques jours, le climat était à l'optimisme. "Je pense que nous allons trouver un compromis d'ici à la fin de la semaine afin que l'Eurogroupe du 9 novembre soit un succès", avait déclaré le 3 novembre Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, lors d'une visite à Athènes.

Vendredi 6 novembre, le ton n'était plus le même. Sa porte-parole estimait que la réunion serait "une opportunité de faire le point sur les avancées". Rien de plus. "Le travail continue, tant sur le plan technique que politique. Des progrès sont faits chaque jour", a-t-elle ajouté.

Appel de Tsipras

Les négociations se sont poursuivies pendant le week-end et les 19 directeurs du Trésor de la zone euro se sont parlé le 8 novembrte "afin de faire le point".

Les divergences entre Athènes et ses créanciers portent principalement sur le règlement des arriérés fiscaux et en matière de cotisations sociales, ainsi que sur les saisies de résidence principale.

Les créanciers réclament des mesures pour faciliter les saisies immobilières, mais Athènes résiste, et veut maintenir certaines des dispositions permettant d'en protéger la majorité des ménages endettés. Les discussions portent concrètement sur la valeur-plafond en-dessous de laquelle une résidence principale ne pourra pas être saisie.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé le 8 novembre le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, pour répéter que la position d'Athènes est "compatible" avec l'accord de sauvetage trouvé en juillet, et qu'elle est cruciale pour "maintenir la cohésion sociale", selon un communiqué de ses services.

Parmi les autres points sensibles, figurent la hausse de la TVA dans les îles grecques et dans l'enseignement privé, et le prix minimum des médicaments génériques.

AFP/VNA/CVN

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