Les quatre principales banques greques ont besoin de capital, indique la BCE

La Banque centrale européenne (BCE) a fait état le 31 octobre d'un besoin de capital allant jusqu'à 14,4 milliards d'euros pour les quatre principales banques grecques privées, montant inférieur aux sommes prévues par les partenaires d'Athènes pour leur recapitalisation.

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La banque centrale a mené ces derniers mois une vaste revue des actifs des banques ainsi qu'un test de résistance.
Cet examen "révèle un besoin de capital total de 4,4 milliards d'euros dans le scénario de base et de 14,4 milliards d'euros dans le scénario défavorable", marqué par une forte dégradation des conditions financières et économiques en Grèce, a précisé la BCE dans un communiqué.

Une agence d'Alpha Bank à Athènes, le 31 octobre
Photo : AFP/VNA/CVN

Sont concernées les banques Alpha Bank, Eurobank, NBG et Piraeus Bank, cette dernière apparaissant comme la plus fragile, avec un manque de capital de près de 5 milliards d'euros en cas de scénario défavorable et de 2,2 milliards dans le scénario de base.
Quelques heures après l'annonce des résultats, la Banque du Pirée a annoncé avoir enregistré une hausse de 17% sur un an de ses bénéfices avant impôts et provisions, à 875 millions d'euros au cours des neufs premiers mois de 2015.
Ces quatre banques ont jusqu'au 6 novembre pour présenter un plan de refinancement à l'autorité européenne de supervision, le nouvel organe de contrôle bancaire lancé en novembre 2014 sous l'égide de la BCE. "Cela va ouvrir un processus de recapitalisation dans le cadre du programme d'ajustement économique (en Grèce, ndlr) qui doit être achevé d'ici la fin de l'année", a précisé la banque centrale. "Le fait de couvrir ces besoins en levant du capital va se traduire par la création de réserves supplémentaires pour les banques", contribuant ainsi à améliorer leur résistance financière et leur capacité à faire face à de nouvelles crises, est-il ajouté.
Plombées par les créances douteuses sur fond de récession, les banques grecques se sont encore considérablement affaiblies en raison de la fuite des capitaux surtout pendant le premier semestre lors de la crise des relations entre le gouvernement de gauche en Grèce et ses partenaires européens.

AFP/VNA/CVN

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