Les bureaux de vote ont ouvert de 08h00 (06h00 GMT) à 19h00 (17h00 GMT) dans neuf provinces, dont Guizeh (qui englobe une grande partie de l'Ouest du Caire), Suez (Nord-Est) et Assouan (Sud), avec une participation apparemment en recul.
Lors du premier tour il y a une semaine, le taux de participation avait atteint 67%, selon la commission électorale.
Le 21 décembre et hier, les électeurs devaient désigner les députés de 59 circonscriptions où un second tour a lieu au scrutin uninominal, ainsi que dans trois provinces où le scrutin proportionnel a été reporté d'une semaine sur décision judiciaire.
Ce second tour opposait essentiellement Frères musulmans et salafistes fondamentalistes, vainqueurs de la première phase dans un tiers du pays, dont Le Caire et Alexandrie, lors duquel ils avaient remporté respectivement 36% et et 24% des voix, et l'ensemble des islamistes 65%.
Les islamistes ont revendiqué au moins 70% des voix dans cette deuxième partie du pays.
Parmi les candidats encore en lice, 49 appartenaient aux Frères musulmans, 36 aux salafistes, 33 autres étant indépendants, libéraux ou autres.
Afin de rassurer l'opinion et la communauté internationale, un porte-parole du principal parti salafiste, Al-Nour, Yousri Hammad, a affirmé dans une interview sans précédent à la radio militaire israélienne que sa formation respecterait l'accord de paix avec Israël.
"Nous ne sommes pas contre l'accord, nous disons que l'Égypte est liée à ces accords signés par les précédents gouvernements et s'il y a des clauses que le peuple d'Égypte veut modifier dans ces accords, cela doit se faire à la table des négociations", a-t-il déclaré, faisant écho à des prises de position similaires des Frères musulmans.
Ce scrutin, le premier depuis la chute du président Hosni Moubarak en février, a débuté le 28 novembre et s'achèvera en janvier. Il sera suivi par l'élection de la Choura (Chambre haute consultative), jusqu'en mars, avant une élection présidentielle d'ici fin juin.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige l'Égypte depuis le départ de M. Moubarak, argue de ce calendrier pour prouver sa volonté de laisser la place à un pouvoir civil en 2012.
AFP/VNA/CVN