Quand l’hiver nous pousse à sortir "manger du chaud"

Hanoï est juste un paradis gastronomique où les plats sont non seulement diversifiés, mais encore à servir selon les saisons. Petite présentation des plus emblématiques au plus fort de l’hiver.

>>De bonnes adresses gastronomiques à Hanoï

Voici la liste des plats qui adouciront les jours de grand froid, en vous redonnant du baume au cœur, mais aussi au corps.

Cà phê trứng

Le café à l’œuf est un breuvage renommé de Hanoï.
Photo : MQ/CVN

Placé en tête des 17 sortes de cafés dignes d’être dégustés dans le monde, le cà phê trứng (café à l’œuf) est une boisson intrigante qui mélange à merveille des saveurs différentes, formant un superbe cocktail, chaud, brun doré et parfumé. Composé principalement d’œuf battu et de café, ce breuvage, remontant aux années 1940, est apprécié tout autant des Hanoïens que des touristes.

Présent dans beaucoup de restaurants ou cafés de la ville, le café à l’œuf le plus prisé sont ceux du café Dinh dans la rue Dinh Tiên Hoàng, et des deux cafés Giảng dans les rues Nguyên Huu Huân et Yên Phu.

Bánh trôi tàu

Le "bánh trôi tàu".

Chaque portion de bánh trôi tàu (boulettes flottantes façon chinoise) comporte deux boules dont l’une à la farce de haricot mungo et l’autre au sésame noir. Toutes les deux sont baignées dans un jus sucré et doré, confectionné à partir de sucre candi, d’eau et de gingembre. Le plat est servi chaud et accompagné de cacahouètes torréfiées.

Cháo sườn

Le "cháo sườn" est un plat populaire à base de riz et de côtelettes de porc.
Photo : MQ/CVN

Dès que le froid pointe le bout de son nez, les gens affluent massivement dans les rues Ngo Huyên et Ly Quôc Su pour déguster le fameux cháo sườn, une bouillie à base de riz, blanche, lisse, douce et enrichie de jus de côtelettes qui sont mijotées pendant des heures. Il s’agit d’un plat populaire, très simple et très abordable. Il est apprécié par les gens de tout âge.

Chè sắn

Le "chè sắn".

Le manioc, dont la racine est comestible, est une espèce répandue au Vietnam. Sa récolte se fait généralement à l’approche de l’hiver. Après épluchage, les racines de manioc sont portées à ébullition puis coupées en dés. Toutes les pièces sont ensuite trempées dans du sucre fondu mélangé avec du gingembre râpé sur feu. Enfin, le tout est mélangé à du tapioca liquide afin d’obtenir le chè sắn (compote de manioc).

Mì gà tần

Le "mì gà tần" est une recette médicinale.
Photo : CTV/CVN

Autrefois, les Chinois étaient nombreux à habiter le Vieux quartier de Hanoï. Ils ont ainsi contribué à y laisser des traces de leur cuisine locale avec des plats tels que le mì vằn thắn (won-ton ou soupe de nouilles ramen garnie de viande, d’œuf et de ciboulette), le bánh trôi tàu, le lục tàu xá (dessert de haricots mungo, de graines de lotus, de lait de coco et de peau de clémentine) et mì gà tần (nouilles au poulet mijoté aux plantes médicinales). Au-delà d’une saveur unique issue des ingrédients médicinaux, le mì gà tần est bien entendu réputé pour ses vertus thérapeutiques.

Tiết tần

Le "tiết tần".

De nombreux Hanoïens sont adeptes du tiết tần (sang de porc en gelée cuit avec des plantes médicinales), bien que son apparence puisse rebuter. L’un des rares restaurants à proposer ce plat est situé au coin des rues Cha Cá et Lan Ông. Sans enseigne, et doté d’un parking de motos trop petit, il ne désemplit pourtant jamais, surtout lors des jours de pluie.

Ốc luộc

Des escargots mijotés sont servis avec de la saumure de poisson mélangée avec du sucre, du jus de citron, des tranches de piment et de la citronnelle.
Photo : MQ/CVN

À la différence des escargots de Bourgogne servis dans les restaurants haut de gamme en France, les ốc luộc (escargots mijotés) sont un plat populaire au Vietnam, surtout dans la capitale. Octobre est le mois où les escargots sont les meilleurs.

Ngô, khoai nướng

Les épis de maïs et patates douces grillés au charbon de bois sont vendus dans la rue.
Photo : CTV/CVN

Bien qu’ils soient vendus tout au long de l’année, c’est en hiver que les ngô, khoai nướnng (maïs et patates douces grillés au charbon de bois) ont vraisemblablement la cote. Avec seulement 10.000 dôngs, on peut ainsi déguster une patate ou un épi de maïs grillé dont l’odeur fait saliver. Ces plats sont tous proposés dans la rue par des vendeurs ambulants ou fixes dont la petite gargote ne comprend en général qu’un foyer à charbon et des petits sièges en plastique.

Mai Quynh/CVN

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