La présence et l'action d'un organisme comme l'AFFOI nous manquait, a déclaré d'entrée de jeu le secrétaire général. Il a tout d'abord félicité le président de l'AFFOI pour avoir organisé, le 22 octobre dernier, à l'occasion du 13e Sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse), la première "Journée du français dans les organisations internationales".
"La lutte pour la promotion de la langue française ne peut être gagnée que si nous arrivons à convaincre les gouvernements, les institutions, et surtout les individus, que l'avenir ne se conjugue pas seulement dans une seule langue et que la diversité linguistique et culturelle constitue un patrimoine de l'humanité qu'il appartient à chacun de préserver", lui a dit Abdou Diouf.
"Je me félicite de ce que l'AFFOI ajoute sa voix à celles de plus en plus nombreuses qui s'élèvent pour réclamer la préservation du multilinguisme dans les organisations internationales", a-t-il ajouté.
Le président de l'AFFOI a fait état de l'évolution récente de l'organisation et souligné l'augmentation constante des ses adhérents ainsi que du nombre de signataires du "Manifeste en faveur de l'usage du français et de la diversité linguistique et culturelle dans les organisations internationales". Il s'est dit enthousiasmé par l'intérêt spontané que suscite l'action de l'AFFOI.
Le secrétaire général et le président de l'AFFOI ont convenu que l'action des deux organisations était complémentaire puisque la Francophonie agit au plan politique, à celui des États, tandis que l'AFFOI s'adresse à la base, à ceux qui, au quotidien, œuvrent au sein des organisations internationales.
À la fin de la rencontre, le secrétaire général a offert au président de l'AFFOI toute la collaboration et tout le support de la Francophonie afin de faire progresser la cause du français dans les organisations internationales et, plus globalement, celle du multilinguisme.
OIF/CVN