C'est ce qui a été souligné par le chef adjoint du Département de la gestion des consultations et des thérapies du ministère de la Santé, Trân Quy Tuong, lors d'une conférence consacrée à la "Mise en œuvre du projet de développement de l'assistance sociale dans le secteur de la santé", organisée le 9 novembre à Hô Chi Minh-Ville. Et cela vaut en particulier dans certains départements tels que psychologie, toxicologie, réadaptation fonctionnelle...
Ce projet porte sur une tâche d'ampleur puisque le pays compte plus de 1.000 hôpitaux représentant 300.000 lits, dont 42 de ressort central avec près de 22.000 lits, 348 de ressort provincial avec 199.342 lits, et une centaine d'hôpitaux privés totalisant plus de 5.500 lits.
Or, dans la plupart des établissements, cet aspect de santé publique est quasi-inexistant. Certains hôpitaux disposent des agents d'assistance sociale, tels l'hôpital Cho Rây ou celui de pédiatrie No 1, mais il s'agit d'initiatives purement individuelles de médecins et d'autres personnels sanitaires, ou encore de particuliers bénévoles, notamment en aidant, conseillant et assistant les malades à avoir accès dans de bonnes conditions aux services de consultation, d'examen et de traitement.
Le corollaire est une absence d'organisation : manque d'infrastructures spécifiques, notamment de chambres, absence de qualification comme de formation professionnelle, absence de statut juridique...
D'où ce projet en cours qui vise à l'institution comme la professionnalisation de cette activité, laquelle commence, selon les conférenciers, par l'obligation pour tous les établissements de santé de posséder à terme un département d'assistance sociale. En dehors du soutien quotidien et psychologique, ils auront également pour tâche l'organisation d'activités culturelles, éducatives pour les jeunes patients, mais aussi de collectes de fonds au profit des patients défavorisés, ainsi que la promotion de l'image et des activités de leur établissement au sein de la société.
Quang Châu/CVN