Des solutions énergiques pour lutter contre le VIH/sida

Depuis cette année 2011, la prévention et la lutte contre le VIH/sida sont introduites dans le programme de l'objectif national, avec un budget de 860 milliards, dont 520 milliards de dôngs financés par les organisations internationales.

Mais selon le rapport d'analyse sur la durabilité du programme de prévention et de lutte contre le VIH/sida au Vietnam, rédigé conjointement par le Centre d'études et de développement de la santé communautaire et l'organisation Abt Associates Inc, les engagements sur les aides financières des organisations internationales pour la prévention et la lutte contre le sida au Vietnam seront diminués d'ici 2015.

Étant le plus important parraineur dans ce domaine au Vietnam, l'organisation PEPFAR (President's Emergency Plan For AIDS Relief) prévoit de réduire de 10 millions de dollars les aides accordées chaque année. Ainsi, en 2015, PEPFAR réservera au Vietnam quelque 40 millions de dollars, contre 82 millions de dollars, cette année. Et selon les prévisions, d'ici 2015, le pays aura un trou de 150 millions de dollars par an pour lutter efficacement contre le VIH/sida.

La situation est préoccupante, d'autant plus que les ressources financières au cours de ces cinq dernières années ne répondent en fait qu'à la moitié des besoins des activités de prévention et de lutte contre le VIH/sida...

Selon les prévisions, en 2015, le pays comptera environ 300.000 séropositifs dont 140.000 auront besoin de traitements antirétroviraux, tandis que dans le même temps, les aides financières internationales diminueront la moitié.

Ces dernières années, le budget étatique réservé aux activités de prévention et de lutte contre le VIH/sida a continuellement augmenté, et ce sans compter les fonds de contrepartie des localités. Mais cela reste toutefois insuffisant au regard des besoins réels.

"Les ressources humaines et matérielles pour le développement du pays en général et pour la prévention et la lutte contre le VIH/sida constituent de grands défis en raison de la réduction des aides étrangères", avoue Truong Thi Mai, chef de la Commission des problèmes sociaux de l'Assemblée nationale.

Actuellement, le personnel chargé de la lutte contre le VIH/sida fait face à une grave pénurie à tous les échelons en raison du manque de politiques de récompense satisfaisantes.

Des solutions pour assurer la durabilité de la lutte

Lors d'une récente conférence de haut rang de l'Assemblée générale de l'ONU sur le VIH/sida, la communauté internationale s'est félicitée et s'est engagée à aider le Vietnam dans la prévention et la lutte contre le VIH/sida. Pourtant, les défis pour le Vietnam en général et pour le secteur de la santé en particulier sont grands.

En dépit de la réduction du nombre de séropositifs, de sidéens et de décès des suites de cette maladie, l'épidémie du VIH/sida du pays risque de progresser de plus bel si l'on ne trouve pas de solutions énergiques. À la fin du mois de septembre dernier, le pays comptait 193.350 séropositifs dont 47.030 sidéens.

Face à cette situation, certaines solutions visant à assurer la durabilité du programme de prévention et de lutte contre le VIH/sida ont été proposées. Il s'agit de l'augmentation du budget étatique, des aides étrangères, de la mobilisation de toute la société.

Le ministère de la Santé a demandé au gouvernement de diriger les ministères, branches concernés, les entreprises dans l'élaboration des projets afin d'attirer les ressources humaines et matérielles pour assurer la durabilité du programme pour la période 2011-2015 et sa vision 2020.

Huong Linh/CVN

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