«Les entretiens de MM. Netanyahu et Mitchell se sont déroulés dans une bonne atmosphère. Ils ont décidé de se retrouver le 16 septembre à Jérusalem", s'est borné à déclarer le porte-parole de M. Netanyahu, Mark Regev.
L'émissaire américain pour le Proche-Orient reverrait également le président palestinien Mahmoud Abbas aujourd'hui à Ramallah, en Cisjordanie. M. Mitchell, qui a démarré dimanche une nouvelle navette dans la région, s'est ensuite rendu au Liban pour rencontrer le président Michel Sleimane. Il est attendu en Égypte, puis en Jordanie. Il s'est déjà entretenu mardi pendant 3 heures avec M. Netanyahu, puis avec M. Abbas. À l'issue des entretiens, il a exhorté les 2 parties à faire preuve de "responsabilité" pour permettre la relance des négociations de paix suspendues fin 2008.
Selon les médias israéliens, l'émissaire américain cherche à obtenir un compromis sur les colonies pour permettre la tenue d'une rencontre officielle entre MM. Netanyahu et Abbas, qui serait la première depuis l'entrée en fonctions du chef du gouvernement israélien en avril. Cet événement pourrait avoir lieu la semaine prochaine à New York sous l'égide du président Barack Obama, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à laquelle MM. Netanyahu et Abbas doivent participer.
"La réunion tripartite n'est pas encore décidée. Mais j'irai (à New York) quoi qu'il arrive", a indiqué à la presse le Premier ministre israélien.
Concernant la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, M. Netanyahu a exclu à plusieurs reprises un gel total de la construction réclamé par les Palestiniens et la communauté internationale. Il a même donné un coup d'accélérateur à la colonisation avant une éventuelle suspension temporaire. M. Netanyahu n'est en fait disposé qu'à une simple "réduction" du nombre des mises en chantier en Cisjordanie, où vivent 300.000 Israéliens, selon la radio militaire. Il a exclu toute limitation de la construction à Jérusalem-Est, où 200.000 Israéliens sont installés.
Le président Abbas juge inutile toute rencontre avec M. Netanyahu, si ce dernier poursuit la colonisation en Cisjordanie occupée.
AFP/VNA/CVN