M. Barroso a donc réussi à obtenir l'aval de plus de 50% des 736 eurodéputés composant le Parlement, alors qu'une simple majorité de "oui" aurait été suffisante.
Son score devrait permettre d'éviter un second vote si le "traité de Lisbonne" entre en vigueur. Avec ce texte, censé faire fonctionner l'UE de manière plus efficace, une majorité absolue est en effet nécessaire. "Je suis fier de ce résultat", a commenté M. Barroso.
"Nous n'avons plus de vide politique" en Europe, s'est réjoui le président du Parlement européen Jerzy Buzek.
Le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays préside l'UE, a jugé que cette réélection apportait "de la stabilité" pour se concentrer sur les défis importants.
M. Barroso va désormais pouvoir réfléchir à la composition de sa future équipe de commissaires ainsi qu'aux autres postes clés de l'UE, fruit de tractations avec les gouvernements.
Il faudra selon lui "attendre le vote par référendum des Irlandais" sur le traité de Lisbonne le 2 octobre avant toute désignation. Mais "cela n'empê-che pas des contacts informels avec des chefs d'État et de gouvernements", a néanmoins admis M. Barroso.
AFP/VNA/CVN