Prix : un marché de moins en moins encadré par l'État

"À partir de cette année, les prix de 14 marchandises et services de première nécessité comme riz, lait, sucre, engrais, insecticides, transports en commun, électricité, eau potable… pourront être fixés par les entreprises elles-mêmes. Avant, c'est le gouvernement qui s'en chargeait", déclare Nguyên Tiên Thoa, chef du Département de gestion des prix (ministère des Finances).

La gestion des prix respecte largement le mécanisme de marché. Parallèlement, l'État "durcira le ton" contre les violations (tricheries, spéculation, contrebande...) pour "stabiliser le marché", explique Nguyên Tiên Thoa. Ayant le droit d'afficher un prix plus élevé que celui proposé par l'État, les entreprises seront obligées cependant d'obtenir l'autorisation des organismes compétents, indique M. Thoa. Après 7 jours d'attente, si tout se passe bien, elles seront autorisées à appliquer de nouveaux tarifs. Cette nouvelle gestion des prix permettra d'alléger les dépenses budgétaires de l'État et d'encourager les entreprises à participer activement aux secteurs de production.

Cette année, l'État renoncera aussi à subventionner certaines lignes de bus intra-muros. La commercialisation sera réalisée par adjudication. Pour l'eau potable destinée à la consommation, l'État assurera toujours une régulation des prix. Pour l'eau destinée aux entreprises de production, il permettra aux fournisseurs de fixer eux-mêmes les tarifs, et ce avec l'accord des Comités populaires des villes ou des provinces. En cas de non respect de la loi, outre des amendes, les entreprises subiront une confiscation de marchandises ou un retrait, temporaire voire total, de leur licence commerciale.

Thuy Tiên/CVN

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