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La Première ministre français Élisabeth Borne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le premier, baptisé "amortisseur électricité", visera à prendre en charge une partie de la facture d'électricité pour "les TPE qui ne bénéficient pas du bouclier tarifaire, les PME, les associations, les collectivités territoriales et les établissements publics".
Le gouvernement va également "simplifier et amplifier les aides ciblées, déjà en vigueur pour les entreprises". S'agissant des collectivités, il présentera un amendement au projet de loi de finances prévoyant "la prolongation et l'amplification du filet de sécurité pour l'année 2023".
Le gouvernement cherche avant tout à obtenir une baisse structurelle des prix de l'énergie à l'échelle européenne mais la Première ministre a précisé qu'il était "indispensable de donner de la visibilité à tous les acteurs". "Nos entreprises et nos collectivités ne pouvaient pas attendre", a-t-elle ajouté.
Une station-service à Marseille (Sud-Est de la France). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis plusieurs semaines les organisations patronales réclament de nouvelles aides face aux factures d'énergie qui explosent et à des critères trop complexes pour obtenir les aides déjà existantes.
Ces nouvelles aides ne creuseront pas le déficit, selon Mme Borne. Sur les 12 milliards d'euros annoncés, 7 milliards notamment proviendront des "rentes" prélevées aux énergéticiens dans le cadre d'une taxe exceptionnelle.
Trois milliards proviennent par ailleurs d'une enveloppe déjà provisionnée pour les aides existantes et qui a été très peu utilisée. Enfin les 1,5 milliard d'euros restants ont été budgétés pour le filet de sécurité destiné aux collectivités.
AFP/VNA/CVN