La directrice générale de l'OMC veut une réforme des règles du commerce agricole

Les règles commerciales qui régissent les produits agricoles - embourbées depuis plus de 20 ans - sont obsolètes et doivent s'adapter aux défis du changement climatique et démographiques, a souhaité la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce Ngozi Okonjo-Iweala.

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Ngozi Okonjo-Iweala, lors de la cérémonie d'ouverture de la 12e Conférence ministérielle, le 12 juin à Genève.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ngozi Okonjo-Iweala, avait convoqué lundi 24 octobre un séminaire informel au siège de l'OMC à Genève pour discuter des moyens de sortir de l'impasse.

"Trop souvent, les marchés de produits alimentaires et de l'agriculture continuent de mal fonctionner", a-t-elle déclaré, selon un communiqué diffusé mardi 25 octobre par son organisation.

"Il est de plus en plus clair que les règles de l'OMC n'ont pas suivi le rythme des défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, ni de l'évolution des marchés mondiaux."

Les pays membres "devront mettre à jour le règlement de l'OMC si nous voulons répondre efficacement aux problèmes des marchés mondiaux et veiller à ce que le système de l'OMC nous aide à relever les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui et demain", a insisté Mme Okonjo-Iweala.

Les États membres de l'OMC négocient sur le commerce agricole depuis 2000 et la directrice générale de l'OMC estime que les distorsions commerciales et les niveaux élevés de protectionnisme sont un grave problème, qui est couplé à un sous-investissement chronique dans la recherche et les infrastructures, qui conduit à une productivité agricole faible et stagnante dans de nombreuses régions du monde.

Dans le même temps, les subventions au secteur agricole atteignaient 817 milliards d'USD en 2019-2021. Les restrictions à l'exportation de produits alimentaires continuent également d'exacerber l'effet des flambées des prix sur les consommateurs pauvres des pays importateurs de produits alimentaires.

De plus, les systèmes alimentaires sont soumis à une pression accrue en raison de l'insécurité hydrique et de la sécheresse liée à la crise climatique, de la dégradation de l'environnement, de la crise en Ukraine et des effets persistants de la pandémie de COVID-19.

La question posée aux 164 membres de l'OMC pendant le séminaire: comment les négociations agricoles de l'OMC pourraient être revigorées à temps pour la prochaine conférence ministérielle, qui doit se tenir avant fin 2023.

Un consensus est nécessaire parmi tous les membres pour aboutir à un accord.

AFP/VNA/CVN

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