Prise d'otages : le président philippin présente ses condoléances

Le président philippin Benigno Aquino III a affirmé présenter ses condoléances, dans une déclaration rendue publique le 23 août, aux familles des touristes de Hong Kong tués dans la prise d'otages dont le bilan est de 8 morts et 7 blessés.

Il a déclaré que le ministre philippin des Affaires étrangères a adressé ses condoléances à son homologue chinois et au peuple de Hong Kong à travers le directeur exécutif de cette région administrative spéciale, Donald Tsang.

Aquino a déclaré avoir demandé aux institutions pertinentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour rapatrier les rescapés de cet incident meurtrier.

Il a promis "une coopération totale des officiels avec les autorités de Hong Kong". "Comme nous le savons, l'incident a pris de façon tragique avec la mort de 8 Huit touristes de Hong Kong ont été tués le 23 août à Manille, où la police a donné l'assaut à un autocar dans lequel une quinzaine de personnes étaient retenues en otages depuis 12 heures par un ancien policier philippin, qui a été abattu.

Le bilan à été confirmé par le secrétaire général de la Croix-Rouge philippine, Gwendolyn Pang, selon qui les corps se trouvaient dans 4 hôpitaux différents.

Le gouvernement de Hong Kong s'est déclaré "très déçu" par l'issue dramatique de la prise d'otages.

L'ambassade de Chine à Manille, dans un communiqué, a fait savoir que "le gouvernement chinois condamne avec force les atrocités du preneur d'otages" tout en pressant son homologue philippin "d’assurer la sécurité des citoyens chinois aux Philippines".

Selon la police, le preneur d'otages, âgé de 55 ans, a été abattu par un tireur d'élite alors qu'il tentait d'utiliser les otages comme "bouclier humain".

Quelques minutes avant l'assaut, l'homme qui voulait être réintégré dans la police, avait affirmé avoir tiré sur 2 otages. "J'ai tiré sur 2 Chinois. Je vais les finir tous s'ils n'arrêtent pas", avait-il déclaré alors que les policiers prenaient position. "Je vois des policiers des forces spéciales arriver. Je sais qu'ils vont me tuer. Ils feraient mieux de tous partir car, à tout moment, je peux faire la même chose ici", avait-il menacé sur la chaîne de radio Mindanao Network.

Des coups de feu avaient alors été entendus à proximité de l'autocar.

Policier honoré en 1986 comme l'un des 10 meilleurs officiers du pays, Rolando Mendoza avait été renvoyé en 2008 de la police, accusé de vol, d'extorsion et d'infractions liées à la drogue.

Armé d'un fusil d'assaut M16, il était monté le 23 août dans l'autocar garé près d'un parc dans le Centre de Manille, avec plus d'une vingtaine de personnes à bord.

La police avaient alors entamé de longues négociations avec lui.

Au fil de la journée, l'homme avait libéré 7 touristes, dont un homme âgé et 3 enfants, ainsi que 2 Philippins. Le conducteur du véhicule est de son côté parvenu à s'échapper par une fenêtre brisée du véhicule.

Le commandant de la police de Manille, Leocadio Santiago, a justifié l'action de ses hommes. "La police souhaitait poursuivre les négociations parce que nous pensions que le preneur d'otages avait encore toute sa raison", a-t-il indiqué à la chaîne de télévision GMA 7. "Mais quand le chauffeur s'est échappé et a indiqué qu'il avait commencé à tuer les otages, le commandant sur place a décidé que le moment était venu de donner l'assaut au bus", a-t-il ajouté.

Santiago a estimé que la police avait suivi les procédures correctes tout en reconnaissant certains "problèmes évidents en termes de potentiel et de tactique utilisés" qui feront l'objet d'une enquête.

Les autorités de Hong Kong ont annoncé que 2 avions de la compagnie Cathay Pacific seraient affrétés pour les familles des otages et demandé à leurs résidents de ne pas se rendre aux Philippines.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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