>>La Slovénie veut éliminer les moteurs thermiques à partir de 2030
>>Un rare «dragon» éclot dans une grotte de Slovénie
Le président slovène Borut Pahor fait une déclaration après les premiers résultats de l'élection présidentielle, le 22 octobre à Ljubljana. |
Après de décompte de la quasi-totalité des suffrages, M. Pahor, 53 ans, obtenait 47,1% des voix, contre 25% à son principal concurrent, Marjan Sarec, un ex-comédien élu local sans étiquette âgé de 40 ans.
Élu avec une confortable majorité en 2012, M. Pahor, un ancien Premier ministre social-démocrate, était le grand favori de ce scrutin qui opposait neuf candidats. Certains sondages pronostiquaient même une victoire dès le premier tour.
"Je vais faire tout ce que je peux pour convaincre les électeurs que je serai le meilleur président ces cinq prochaines années", a déclaré M. Pahor dans la soirée, confiant "croire" à sa victoire en novembre.
Le président slovène a un rôle essentiellement protocolaire et le taux de participation, inférieur à 43%, a joué contre le chef d'État sortant, selon les politologues.
Durant sa campagne, M. Pahor s'est efforcé de mobiliser les électeurs en parcourant plus de 700 km à pied et en visitant quelque 280 localités dans ce pays de 2 millions d'habitants, membre de l'Union européenne depuis 2004.
Surnommé le "président Instagram", M. Pahor a cultivé pendant sa présidence une image de modernité et de proximité avec les citoyens, ce qui lui a valu d'être régulièrement qualifié de "populiste" par les commentateurs et par ses adversaires.
M. Pahor est soutenu par le Parti social-démocrate, une formation dont il fut le dirigeant et qui est depuis 2014 membre de la coalition du Premier ministre centriste Miro Cerar.
La candidate du Parti du centre moderne de M. Cerar n'a recueilli que 1,7% des voix .
Nommé Premier ministre en 2008, M. Pahor avait dû quitter ses fonctions en 2011. Il avait été élu à la présidence l'année suivante avec 67,2% des voix au second tour face au sortant Danilo Türk.
AFP/VNA/CVN