"J'ai voulu entendre par moi-même les gens de Gaza dont les vies ont été si durement frappées par le récent conflit", a déclaré M. Blair lors d'une visite d'une école de Beit Hanoun (Nord de la bande de Gaza) gérée par les Nations unies.
Cette visite intervient à la veille de la conférence de donateurs internationaux qui se réunissent aujourd'hui à Charm el-Cheikh, en Égypte, pour reconstruire la bande de Gaza après l'offensive israélienne dévastatrice qui y a fait 1.330 morts.
Le Quartette international pour le Proche-Orient (ONU, États-Unis, UE et Russie) se réunira à Charm el-Cheikh, en marge de la conférence aujourd'hui sur la reconstruction de Gaza, selon une source diplomatique égyptienne.
"Ce sont ces gens qui ont besoin d'être au centre de tous nos efforts pour la paix et le progrès à partir de maintenant", a ajouté l'ex-Premier ministre britannique. "Je me ferai le relais de leur version des événements, de leur évaluation de ce qui est nécessaire pour la reconstruction, de leurs idées pour relancer un secteur privé vivace", a-t-il ajouté.
Un porte-parole du consulat britannique à Jérusalem, qui avait annoncé cette visite, a précisé que M. Blair devait rencontrer des représentants de la société civile de Gaza, des entrepreneurs et des responsables de l'autorité de gestion de l'eau dans le territoire palestinien et assister à un cours d'anglais dans cette école.
De son côté, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a quitté Washington samedi pour une tournée au Proche-Orient et en Europe destinée à sceller la réconciliation entre alliés et mettre en oeuvre l'esprit de coopération du président Barack Obama avec ces 2 régions.
L'ancienne Première dame des États-Unis, qui se rend pour la première fois dans ces 2 régions en tant que chef de la diplomatie américaine, participera aujourd'hui à Sharm el-Sheikh, en Égypte, à la conférence des donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza.
Les États-Unis ont l'intention d'annoncer une contribution "généreuse" à cette conférence, selon George Laudato, administrateur pour le Proche-Orient de l'Agence américaine pour l'aide internationale (USAID). Selon la presse, elle évoluerait autour de 900 millions de dollars.
AFP/VNA/CVN