Deux récents événements organisés par l'École internationale dépendant de l’Université nationale de Hanoi (EI/UNH) et les Universités françaises de Nantes, Angers, etc. Objectif : poursuivre la coopération entre le Vietnam et la France dans la formation.
Le laboratoire dentaire préclinique porte le nom du professeur François Resche a été inauguré le 9 avril à Hanoi.
Situé dans les locaux de l'Université nationale de Hanoi (UNH), rue Xuân Thuy, arrondissement Câu Giây, ce laboratoire comprend 24 "patients-fantômes" complets d'odontologie et 109 instruments rotatifs comprenant turbines, contres, angles et pièces à main. L'ensemble coûté 100.000 euros a été financé par l’Université française de Nantes. Ce labo offre l'opportunité à 24 étudiants vietnamiens de faire de la pratique en même temps, sous l'enseignement direct de professeurs français.
Afin d'exprimer la reconnaissance envers le professeur français François Resche, à l'initiative des relations de coopération entre l`UNH et l'Université de Nantes, l'UNH a décidé de donner son nom à ce laboratoire. F.Resche est considéré comme un exemple brillant dans la recherche scientifique et l'enseignement.
D'après la professeur Françoise LeJeune, vice-présidente aux relations internationales de l'Université de Nantes, "le partenariat entre l'École internationale de l'UNH et l'Université de Nantes existe depuis plusieurs années. Nous avons deux masters délocalisés à l'EI et nous participons à la filière odontologie par des missions d'enseignement de professeurs nantais".
L'EI/UNH est à l'origine des relations internationales dans la formation et les recherches scientifiques entre l'UNH et plusieurs universités prestigieuses du monde. Concernant la coopération avec l'Université de Nantes, l'EI/UNH a déployé le programme de licence des docteurs en chirurgie dentaire, de master de finance, banque, assurance (Vietnam et Asie du Sud-Est), ainsi que de master d'étude de marché et stratégie de marketing.
En parlant de la coopération entre l'Université de Nantes et le Vietnam, l'EI/UNH en particulier, Françoise LeJeune a souligné : "Notre travail consiste surtout à former de futurs cadres et professeurs d'université pour que dans quelques années, ils puissent prendre le relais des professeurs nantais".
En ce qui concerne les orientations de Nantes pour le Vietnam dans les temps qui viennent, Françoise LeJeune a déclaré que "nous essayerons de soutenir l'effort du gouvernement vietnamien pour la formation de doctorants et de cadres supérieurs".
Apports des sciences à l'essor socio-économique
L'EI/UNH, en coopération avec Université des sciences sociales et humaines et des Universités françaises de Nantes, de Angers et de Maine, a organisé un colloque international portant sur les "Apports des sciences humaines et sociales dans le développement socio-économique ". Pendant deux jours (les e et 9 avril), une cinquantaine de rapports y ont été présentés par des érudits et chercheurs vietnamiens et étrangers, mettant en valeur le rôle des sciences sociales et humaines dans le développement socio-économique du Vietnam et des pays d'Asie du Sud-Est. Treize rapports de scientifiques français ont abordé divers thèmes dont "Les risques sanitaires et environnementaux : de leur évaluation à la définition d'outils de prévention et de gestion des crises ", "Impact des enseignements plurilingues sur le développement des enfants", "Rôle socioculturel des programmes de développement du livre et de la lecture "...
Stéphane Grivelet, directeur adjoint chargé des programmes de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a souligné que "ce colloque devrait donc nous aider à mieux identifier les différents champs de recherche et les besoins, et nous aider à préparer pour l'avenir les projets les plus utiles pour former les futurs acteurs du développement de l'Asie du Sud-Est".
Pour la partie française, "nous sommes 18 professeurs de trois universités pour présenter notre recherche mais également pour découvrir la recherche des collègues vietnamiens. Nous cherchons des synergies entre nous pour encadrer ensuite de futurs doctorants sur des thématiques et des méthodologies que nous pourrons partager et qui se complèteront ", a déclaré Françoise LeJeune.
thanh tuê/CVN