>>Près de 100 migrants disparus au large des côtes ouest de la Libye
Le sous-secrétaire général de l'ONU en charge des Affaires politiques, Jeffrey Feltman (centre), prend sa parole à Libye. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
M. Feltman s'est exprimé à ce propos lors de la conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre du gouvernement libyen soutenu par l'ONU, Fayez Serraj, dans la capitale Tripoli, où les deux officiels ont discuté des derniers développements politiques dans le pays et ont souligné l'importance d'une loi électorale et d'une loi sur le référendum constitutionnel.
"Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est déterminé à soutenir les Libyens qui œuvrent en faveur d'un référendum sur la constitution, de l'organisation d'élections et de la réconciliation locale et nationale", a indiqué M. Feltman.
"Nous encourageons toujours l'option électorale. Les partis et leaders libyens estiment que la tenue d'élections est le seul moyen d'atteindre une stabilité globale", a-t-il fait savoir.
"Le deuxième point concerne la grande interaction dans le processus d'enregistrement des électeurs, qui montre l'engagement d'un important segment de Libyens en faveur des élections l'année prochaine", a ajouté M. Feltman.
"Les Nations unies soutiennent la feuille de route en Libye et apportera un soutien technique sans limite au processus démocratique l'année prochaine", a affirmé l'officiel de l'ONU.
La Libye est le théâtre d'une division politique et de troubles depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays nord-africain lutte pour effectuer une transition démocratique dans le contexte de violences et de chaos qui est le sien.
En septembre dernier, le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL), Ghassan Salamé, a proposé un plan d'action pour mettre fin à la crise politique en Libye, comprenant un amendement de l'accord politique parrainé par l'ONU et la tenue d'élections présidentielle et législative.
La Haute commission électorale libyenne a récemment annoncé que près de 2 millions d'électeurs se sont inscrits sur le registre électoral de la commission.