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Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles le 8 juin. |
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles le 8 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le départ des Britanniques, programmé en mars 2019, va laisser un "trou" considérable chaque année dans les finances européennes, au moment où l'UE cherche à financer de nouvelles politiques dans des secteurs comme la défense ou la migration.
"Nous arrivons aux limites de nos possibilités", a prévenu le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence à Bruxelles, marquant le coup d'envoi d'un débat -- prioritaire pour les prochains mois -- sur le prochain "cadre financier pluriannuel" de l'UE.
Le cadre actuel couvre la période 2014-2020, avec un plafond de dépenses fixé à environ 963 milliards d'euros pour ces sept ans. Malgré son départ en 2019, le Royaume-Uni s'est engagé à verser sa part jusqu'à 2020 inclus, mais l'UE devra ensuite faire sans la contribution britannique.
"Un contributeur net (donnant plus à l'UE qu'il ne reçoit de sa part, ndlr) va nous quitter et nous allons perdre 12-13 milliards d'euros par an", a chiffré le commissaire européen chargé du Budget, Günther Oettinger.
Pour combler ce "trou" lié au Brexit, le commissaire allemand a proposé "de réaliser des économies à concurrence de 50%" de ce montant et de trouver de "l'argent frais" pour l'autre moitié. Et concernant les nouvelles politiques que doit financer l'UE, pour une véritable défense européenne ou pour sécuriser ses frontières, M. Oettinger a suggéré de recourir pour "80%" à de l'argent frais.
AFP/VNA/CVN