>>Macron en Chine pour promouvoir les relations sino-françaises
Brigitte et Emmanuel Macron lors de la visite de la Cité interdite, le 9 janvier à Pékin. |
Brigitte et Emmanuel Macron lors de la visite de la Cité interdite, le 9 janvier à Pékin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus globalement, la France cherche à "rééquilibrer" ses relations commerciales avec la Chine, qui génère son plus gros déficit extérieur (30 milliards d'euros en 2016) et lui réclame davantage de réciprocité dans l'ouverture des marchés.
Paris espère notamment obtenir durant cette visite un meilleur accès au marché chinois pour ses produits agricoles et agro-alimentaires (viande bovine, porcine, volaille, vins et spiritueux) ainsi que pour ses banques, conclure des ventes d'Airbus et de moteurs Safran et surtout avancer sur un méga-contrat pour Areva portant sur la fourniture d'un usine de retraitement des déchets radioactifs.
Les négociations franco-chinoises se poursuivaient encore jusqu'au dernier moment, alors que la signature des contrats, en présence de M. Macron et de son homologue chinois Xi Jinping, est prévue à 16h30 locales (08h30 GMT). Emmanuel Macron est arrivé en Chine avec une cinquantaine de chefs d'entreprises dont les dirigeants d'Areva, Airbus, Safran et d'EDF.
En retour, Paris souhaite encourager les investissements chinois en France, "dès lors qu'ils sont créateurs d'emplois et de croissance pour nos pays et qu'ils s'inscrivent dans des partenaires équilibrés et de long-terme", selon l'Élysée.
Ces investissements continuent d'augmenter (6 milliards d'euros fin 2016, en comptant ceux de Hong Kong) mais restent en-deçà des investissements français en Chine (33 milliards d'euros).
"Le partenariat avec la Chine est un partenariat stratégique. Il faut structurer les relations en termes de propriété intellectuelle, structurer un accès plus grand au marché chinois, permettre les investissements chinois en France et ouvrir les données de manière réciproque", a déclaré le chef de l'État français en arrivant mardi dans l'incubateur d'entreprises Soho Q à Pékin. Il en a profité pour assister à la signature d'un contrat avec le géant chinois de la vente en ligne qui s'est engagé à vendre sur ses plateformes pour 2 milliards d'euros de produits français aux consommateurs chinois sur les deux prochaines années, tout en se disant prêt à s'implanter en France.
AFP/VNA/CVN