>>Trump espère que les discussions entre les deux Corées "iront au-delà des JO"
>>Participation "vraisemblable" de la RPD de Corée aux JO
À Seoul, des passants regardent les voeux télévisés du leader nord-coréen, Kim Jong-Un, le 1er janvier. |
À Seoul, des passants regardent les voeux télévisés du leader nord-coréen, Kim Jong-Un, le 1er janvier. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les pourparlers de hauts représentants des deux Corées font suite à la main tendue le jour du Nouvel An par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un qui a évoqué une participation de Pyongyang aux prochains jeux Olympiques d'hiver en République de Corée.
Séoul a répondu par une proposition de dialogue à haut niveau et la semaine dernière, le téléphone rouge entre les deux voisins a été rétabli après près de deux ans de silence.
Les discussions se tiennent à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53), dans la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule.
Elles devraient porter essentiellement sur l'envoi par le Nord d'une délégation aux JO de Pyeongchang, situés à tout juste 80 kilomètres de la DMZ, en fait l'une des frontières les plus militarisées du monde.
Séoul s'efforce de présenter la compétition comme une "Olympiade de la paix" mais pour que l'expression prenne son sens, la participation du Nord est essentielle.
Depuis deux ans, la situation sur la péninsule s'est considérablement dégradée, la République démocratique populaire de Corée menant trois nouveaux essais nucléaires et multipliant les tirs de missile.
Si Pyongyang confirme sa participation, l'une des grandes questions sera de déterminer si les athlètes des deux pays et leur entourage feront une entrée commune lors des cérémonies d'ouverture et de clôture, comme à Sydney en 2000, Athènes en 2004 et lors des jeux d'hiver de Turin en 2006.
AFP/VNA/CVN