>>Renault confirme qu'aucun logiciel truqueur n'a été détecté
Des véhicules du constructeur automobile français Renault à Saint-Herblain. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des représentants du groupe sont attendus à 16h00 au ministère de l'Écologie à Paris pour s'expliquer devant les membres de cette commission technique, a indiqué une source proche du dossier sous couvert de l'anonymat.
La commission avait été mise en place par le gouvernement après le scandale Volkswagen. Or, des tests menés sur des véhicules ont relevé, notamment sur des Renault, un dépassement de normes pour le CO2 et les oxydes d'azote (NOx).
Plus tôt lundi 18 janvier, le directeur commercial du groupe Renault, Thierry Koskas, a indiqué qu'il y aurait "des discussions techniques cet après-midi".
M. Koskas, interrogé lors d'une conférence de presse de présentation des ventes mondiales du groupe Renault, a ajouté que le groupe travaillait "sur un plan technique qui doit permettre de réduire les émissions" par rapport aux niveaux constatés, et qui sera "présenté dans les semaines qui viennent".
Les tests menés pour la commission par le laboratoire Utac-Ceram visent à mettre au jour la présence de logiciels fraudeurs tels que ceux utilisés par Volkswagen, capables de détecter une situation de tests et de s'adapter. Les premiers résultats n'en ont toutefois pas relevé, hormis chez le groupe allemand.
M. Koskas a répété que contrairement au géant de Wolfsburg, "Renault n'a pas triché". "Dans les conditions des tests d'homologation, nos véhicules respectent les normes d'émission", a-t-il souligné, concédant qu'hors "des conditions des tests, il y a effectivement des écarts entre les émissions dans des conditions réelles et les conditions normalisées, c'est un fait". "Nous ne pensons pas que ceci va affecter notre image" de marque, a commenté M. Koskas.
Pour dépolluer ses moteurs diesel, Renault a actuellement recours à la technologie du "piège à NOx", plus simple et moins coûteuse, mais aussi moins efficace en conditions réelles que celle de la réduction catalytique sélective (connue sous son acronyme anglais SCR) qui implique une injection d'urée.
AFP/VNA/CVN