>>Lancement réussi du satellite LISA Pathfinder
La fusée Falcon 9 de SpaceX décolle de la base aérospatiale de Vandenberg en Californie le 17 janvier, transportant le satellite franco-américain Jason 3. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le premier étage est bien venu sur la barge mais il semble que l'atterrissage a été brutal", écrit SpaceX dans un tweet.
"Malheureusement, le premier étage ne se trouve pas posé en position verticale sur la barge mais la bonne nouvelle c'est que la mission principale (le lancement du satellite Jason 3) se déroule bien", a dit un commentateur.
Le satellite Jason 3 s'est en effet séparé du deuxième étage du lanceur comme prévu et a été mis sur orbite 56 minutes après le lancement de la base aérienne Vandenberg en Californie (Ouest) à 18h42 GMT.
Quelques minutes plus tard, le satellite a déployé ses panneaux solaires.
Avec deux ans de retard, la mise sur orbite de Jason 3, construit par le groupe français Thales Alenia Space, va accroître la précision des mesures océanographiques (niveau des mers, puissance des vents, hauteur des vagues et direction des courants...) en temps quasi-réel, permettant d'améliorer les prévisions météorologiques.
Jason 3 est le fruit d'une coopération entre le CNES (Centre national d'études spatiales), l'EUMETSAT (European Organization for the Exploitation of Meteorological Satellites), la NASA et la NOAA (Agence américaine océanique et atmosphérique).
Situé sur une orbite à 1.336 kilomètres d'altitude, il mesurera l'élévation des océans avec une précision inférieure à quatre centimètres, avait précisé Jim Silva, le responsable de la mission à la NOAA avant le lancement.
"Sa mission première est de déterminer la circulation océanique et le niveau des mers", avait-il ajouté, précisant que le coût de Jason 3, son exploitation pendant cinq ans et le lancement, se monte à 180 millions de dollars.
Comparativement à ces deux prédécesseurs, également construits en France, Jason 3 pourra mesurer la vitesse des vents et la force des courants jusqu'à un kilomètre des côtes contre dix kilomètres actuellement. Cela permettra d'améliorer les opérations de recherche et de sauvetage en cas de naufrage.
Les données collectées par Jason seront aussi utiles aux pêcheries, à la navigation maritime et aux recherches sur l'impact des activités humaines sur les océans.
AFP/VNA/CVN